Nabucco, G.Verdi – Opera de Marseille, Marseille – Abril 2023
“Annoncé souffrant, Juan Jesús Rodriguez (Nabucco) domine pourtant ses partenaires de toute sa classe vocale, d’une homogénéité parfaite sur toute la tessiture. Ses phrasés d’une grande noblesse, autant par son attention au sens qu’à la diction, donnent une incarnation d’une grande intensité théâtrale, vivement applaudie en fin de soirée”
Florent Coudeyrat – www.concertonet.com
“La soirée valait surtout pour les deux principaux protagonistes, le baryton andalou Juan Jesus Rodriguez et la soprano hongroise Csilla Boross, réunis à nouveau par Maurice Xiberras dans son théâtre marseillais après leur triomphal Macbeth in loco en 2016. Evidence chaque fois confirmée – après son Macbeth précité, son Simon Boccanegra en 2018 ou, plus récemment, son Giacomo (dans Giovanna d’Arco) sur cette même scène marseillaise -, l’identification de JJR (pour les intimes) au monde verdien renouvelle le miracle. Au-delà de ses qualités vocales qui cochent toutes les cases de la fameuse tessiture de « baryton verdien », l’évolution du personnage constitue un modèle, depuis la fureur de son entrée, (« Tremin gl’insani ») à la prière « Dio di Giuda ! » que le chanteur n’aborde pas comme un « grand air », mais comme l’accomplissement d’une soudaine humilité. Et comment ne pas vanter aussi la présence scénique, la sobriété du geste, l’efficacité de l’expression, aussi fabuleux que ne le sont le timbre, le souffle ou l’étendue vocale. Nous le répétons à longueur de recensions, l’un des plus grands barytons verdiens de sa génération !”
Nabucco de rêve à Marseille
Juan Jesus Rodriguez,
l’un des plus grands barytons verdiens de sa génération.
Emmanuel Andrieu – www.classiquenews.com
“Annoncé souffrant, Juan Jesús Rodriguez (Nabucco) domine pourtant ses partenaires de toute sa classe vocale, d’une homogénéité parfaite sur toute la tessiture. Ses phrasés d’une grande noblesse, autant par son attention au sens qu’à la diction, donnent une incarnation d’une grande intensité théâtrale, vivement applaudie en fin de soirée”
Michel Egéa – www.concertclassic.com
“Juan Jesús Rodríguez est annoncé souffrant avant la représentation, mais assure le spectacle. Économisant sa voix mais imperceptiblement durant l’acte I, il déploie ensuite avec efficacité les différentes facettes de son personnage avec sa ligne puissante, timbrée, aux graves denses qui affirment son autorité et sa folie, lorsqu’il se prend pour Dieu. Il est alors foudroyé par un éclair qui éblouit le public, plongé ensuite dans le noir et le silence complet. Nabucco, désormais sans couronne, sans cheveux, une larme sur la joue, reste sur un fauteuil roulant de bois. Juan Jesús Rodríguez déploie alors son médium, avec un léger vibrato, des aigus expressifs soutenus par un souffle constant, la ligne vocale étant nettement articulée. Son imposante palette de nuances dégage une émotion palpable, lorsqu’il redoute l’assassinat de sa fille.”
Odile Rambaud – www.olyrix.com
Juan Jesùs Rodriguez campe ici un Nabucco magistral. La voix n’a rien perdu de sa rondeur, de sa puissance, et nous retrouvons avec bonheur toutes les qualités qui nous avaient enchantés alors. Le baryton espagnol à l’aise vocalement et scéniquement habite ce personnage dans une certaine sobriété de mouvements mais aussi une autorité certaine qui n’exclut pas une grande pureté de style avec des aigus sûrs, généreux et tenus qui n’empêchent en rien la souplesse du legato. On aime cette puissance aux harmoniques palpables alors qu’il impose son Nabucco, cette tension dans la voix lorsqu’il affronte Abigaïlle, mais aussi la couleur du timbre alors qu’il est démuni et adresse une prière à l’acte III “Deh perdona” “Son pur queste mie membra ! ” ou “Dio mi guida ! ” Remarquable acteur, superbe chanteur, Juan Jesùs Rodriguez est un Nabucco de tout premier plan
Giorgio Bagnoli – www.gbopera.it
“Juan Jesús Rodríguez hizo gala de una voz de amplísimo espectro, potencia bien controlada, justeza musical en todo momento, clara dicción, timbre constante a lo largo de la tesitura y la pizca de metal“
En el escenario brillaron con luz propia la voz y el porte de Juan Jesús Rodríguez en el papel titular, quien hizo gala de una voz de amplísimo espectro, potencia bien controlada, justeza musical en todo momento, clara dicción, timbre constante a lo largo de la tesitura y la pizca de metal que dio a su emisión un carácter aterciopelado. El barítono español imprimió lirismo en las horas bajas del gran emperador babilónico —que el libreto califica erróneamente de asirio— y también furor y odio para con sus enemigos de siempre, los hebreos y su dios único. Gracias a un detallado trabajo vocal y dramático, transmitió un sentimiento pocas veces visto en la ópera romántica: el arrepentimiento.
Juan Jesús Rodríguez, indiscutido Nabucco – Ópera Actual
ERNANI, G.Verdi – Teatro Campoamor, Oviedo – Enero 2023
“Juan Jesus Rodriguez played the role of Don Carlo. He has a beautiful dark strong voice and a fantastic ability to sing long legato lines, like in his first duet with Elvira: “Da quell di…” He can sound sweet and menacing simultaneously and play with the colors of his voice and dynamics. His interpretation of his aria: “Lo vedremo…” was a lesson in legato singing, strong high notes (up to high F sharp), and deep emotion. He dealt easily with the uncomfortable high tessitura of the fragment: “Ah! Vieni meco…” constantly navigating around E flat and high F in long expansive lines. He was splendid in his second aria: “Oh de verd’anni miei,” keeping his floating expansive long lines and easy high notes, as proved by the high G he interpolated in the final cadenza.”
Mauricio Villa – Operawire
“Juan Jesús Rodríguez dejó claro, como Don Carlo, que es uno de los barítonos europeos de mayor interés en la interpretación verdiana, dotado de un canto noble y luminoso, manteniendo una línea de enorme belleza en una adecuación estilística de alta escuela. Un gran Verdi como cierre de temporada.”
Cosme Marina – Ópera Actual
“Pero fue Juan Jesús Rodríguez quien se llevó el gato al agua con su debut en Oviedo de Don Carlo, siendo, con absoluto merecimiento, el más aplaudido de la noche. Además de presencia escénica, el andaluz cuenta con un portentoso instrumento que puso al servicio de un rol que le va como anillo al dedo; especialmente impactante fue la escena ante la tumba de Carlo Magno del tercer acto.”
“Juan Jesús Rodríguez triunfa en ‘Ernani’, por Nuria Blanco Álvarez”
Nuria Blanco Álvarez – Scherzo
“El rey y emperador de la función resultaría Juan Jesús Rodríguez, muy aplaudido y querido en el coliseo carbayón, dominador de la escena y poseedor de una voz a la que se ha calificado como verdiana porque su registro y modo de afrontar los papeles que para barítono escribió el de Busseto, los hace todos suyos, siendo su debut en este rol aquí en Oviedo. Emocionalmente la evolución de su Don Carlo es encomiable, de poderoso e implacable a clemente, lo cual se refleja en su línea de canto. Su declaración de amor a Elvira del primer acto (“Quello escolta del mio cor”) fue un derroche vocal y la escena ante la tumba de Carlomagno en la esquina derecha, una lección de buen fraseo y cantar matizado con el aria “Gran Dio… Oh, de’ verd’ anni miei.”
“ ‘Ernani’ en Oviedo: Un drama que pide clemencia – Opera World”
Pablo Álvarez Siana – Ópera World
“También con una entrega ascendente, pero ajeno a todo lo anterior, el Don Carlo de Juan Jesús Rodríguez hizo gala de un oficio intachable, posicionándose en opinión de quien firma como lo mejor de la noche y demostrándose con cada frase como un valor seguro, como pocos para este tipo de roles verdianos.”
“Alejandro Roy, Marigona Qerkezi y Juan Jesús Rodríguez protagonizan “Ernani” en Oviedo – Platea Magazine”
Javier Labrada – Platea Magazine
Giovanna d’arco, G.Verdi – Opera de Marseille, Marseille – Nov 2022
“Avec un authentique baryton Verdi du calibre de Juan Jesús Rodríguez, le rôle de Giacomo, père pourtant peu sympathique de Giovanna, prend soudain une ampleur insoupçonnée et donne à chacune des apparitions de l’artiste espagnol la garantie pour le public d’un beau moment : voix exceptionnellement étendue, aux graves à faire pâlir d’envie de nombreuses basses – ou prétendues telles – et à l’aigu cinglant, c’est évidemment dans sa scène au début du troisième acte puis dans le magnifique duo avec sa fille « Amai, ma un solo istante » que l’on goutte sans réserve les qualités de phrasé, l’arrogance de l’accent et la projection impressionnante de cet interprète à l’engagement total – même dans une version concertante – aujourd’hui au zénith de sa carrière.”
–Juan Jesus Rodriguez qui capte le plus l’attention, dans le rôle de Giacomo (le père de Giovanna), qui est par ailleurs le personnage qui émerge avec le plus de relief et d’humanité. Le baryton andalou, dont on n’est pas près d’oublier, sur cette même scène, les magistrales interprétations des rôles-titres de Macbeth en 2016 puis de Simon Boccanegra en 2018, confirme ce soir qu’il fait partie des plus grands barytons verdiens de notre temps. De son engagement admirable, de son impeccable ligne de chant, de la beauté intrinsèque du timbre, de l’ampleur du phrasé ou du sort fait à chaque mot (notamment dans l’air « Speme al vecchio era una figlia »), on ne sait qu’admirer le plus chez ce chanteur d’exception”
Emmanuel Andrieu – www.opera-online.com
“Superbe aussi ! Troisième personnage sombre et hautement antipathique ce Giacomo qui peut livrer sa fille au nom de l’honneur. Grâce à sa voix profonde et un magnifique soutien du souffle, Juan Jesus Rodriguez relève le défi et force l’admiration. Nous avions déjà apprécié le baryton espagnol dans le rôle de Macbeth sur cette scène en juin 2016 ; nous ne serons pas déçus ce soir. La voix est puissante mais toujours dans un timbre coloré. Son large ambitus nous offre un Air dramatique “Speme al vecchio er auna figlia” dans un timbre chaleureux et une ligne de chant admirable. Si l’on n’adhère pas à la souffrance de ce père qui livre sa fille, on est toutefois conquis par ce chant au souffle soutenu. Terrible dans une colère sonore et rythmée, mais beau duo avec Carlo aux deux voix équilibrées dans un a cappella avec chœur d’une grande justesse et un trio dramatique pour un grand final du II. Un Giacomo impressionnant de méchanceté dans une voix solide et mordante.”
“L’acte III nous offre un autre duo superbe d’engagement, avec Jeanne cette fois, dans une même esthétique musicale avant de faire allégeance au roi. Giuseppe Verdi a souvent privilégié les voix de baryton, si ce n’est pas le cas ici où les trois voix sont équitablement distribuées il offre, cette fois encore au baryton l’occasion de briller. Un rôle difficile admirablement défendu par un Juan Jesus Rodriguez au sommet de son art vocal.”
Michel EGEA – Opéra de Marseilla
“Mais c’est Juan Jesus Rodriguez qui fait un triomphe au final. Impressionnant de maîtrise et de puissance, même en version concertante, il donne de la chair à ce rôle paternel déchiré par des sentiments contraires. Il affiche une insolente facilité avec des graves profonds et des aigus tranchants. On a hâte désormais de le retrouver dans quelques mois sur cette même scène où il sera Nabucco.”
Michel EGEA – destimed.fr
“Juan Jesús Rodríguez bénéficie, lui, d’un personnage un peu moins tracé à la serpe : les déchirements du cœur d’un père, les remords et le repentir de celui qui a fauté par amour font de Giacomo un brouillon de Germont mâtiné de Rigoletto. L’ampleur du phrasé du baryton andalou, les moirures de son timbre sombre et extrêmement velouté font merveille dans les longues phrases cantabile de Giacomo, jusqu’à de rares mais somptueuses vocalises (« E memoria d’una figlia » au II, « Quella misera sottrar ! » au III), ourlées sur un ample legato, fruit d’un souffle long et admirablement dosé. La clarté de sa diction se pare d’un exceptionnel poids des mots, grâce auxquels il fait de cette figure la plus marquante des trois”
Jeanne en Provence – www.concertonet.com
“Sono rimasto molto colpito dal baritono Juan Jesùs Rodriguez. Non conoscevo assolutamente questo cantante spagnolo ed ho scoperto, cercando sue notizie, che è considerato oggi uno dei migliori baritoni per il repertorio verdiano. Grave mancanza da parte mia! Il ruolo di Giacomo, padre di Giovanna, è l’unico che, come scrittura, si spinge oltre quella che era la scrittura verdiana di quel momento e va a fare compagnia alle altre tanto amate figure paterne di Verdi; non ha ovviamente lo scavo psicologico di un Rigoletto ma riesce già ed emergere dal punto di vista del carattere. La vocalità di questo baritono è sorprendente. Quando ha aperto bocca ho addirittura pensato che fosse un basso forse perché ormai siamo abituati a baritoni che nella zona grave sono “vuoti”! Rodriguez offre una stupefacente omogeneità in tutti i registri e svetta in acuto come recentemente mi è capitato poco di ascoltare. Notevoli anche le qualità interpretative. Per me una vera sorpresa. Sono ancora perplesso per questa mia mancanza data la mia “fissazione” per l’opera…sto invecchiando! Spero di poterlo ascoltare ancora in futuro.”
Trovatore, G.Verdi – Liceu de Barcelona, Barcelona – Oct. 2022
“El barítono Juan Jesús Rodríguez (ver entrevista) fue otro de los puntales de este popular título verdiano gracias a una voz redonda, amplia y cálida de gran belleza y homogénea emisión en todo el registro, perfecta para un Conde de Luna de manual, siendo muy aplaudido y vitoreado por el público.”
Fernando Sans Riviére – Un trovador en la Primera Guerra Mundial – Ópera Actual
“Juan Jesús Rodríguez lo hizo francamente bien como Conde Luna, ofreciendo una vez más su importante voz, muy adecuada para interpretar barítonos verdianos. Cantó de manera destaca el aria de Il Balen.”
J.M.Irurzun – Crítica: Il Trovatore en el Liceu. Primer y segundo reparto | Beckmesser
“El temple y la mesura dramática se vio equilibrada por su contrario, Juan Jesús Rodríguez en el papel de Conde Luna. No solamente aportó la expresividad justa para hacer verídico al personaje y moderar a su compañero, sino que es otro de los conocedores del compositor y lo demostró en un ejercicio impecable, ovacionado por el público. Estilo y calidad que le hicieron la estrella de la noche junto a Ksenia Dudnikova”
María Sánchez – bachtrack.com
“Juan Jesús Rodriguez, un Conde Luna de voz poderosa y gran temperamento, fue el mejor intérprete de la velada”
Scherzo | CRÍTICAS / BARCELONA / Feliz regreso de ‘Il trovatore’ al Liceu bajo la espléndida dirección de Riccardo Frizza, por Xavier Parera
“Majúscul el Luna del baríton Juan Jesús Rodríguez per la qualitat de l’instrument, l’expressivitat i el coneixement de l’estil verdià. El mateix podem dir de l’esplèndida Azucena”
“El barítono Juan Jesús Rodríguez fue otro de los puntales de este popular título verdiano gracias a una voz redonda, amplia y cálida de gran belleza y homogénea emisión en todo el registro, perfecta para un Conde de Luna de manual, siendo muy aplaudido y vitoreado por el público.”
Fernando Sans Riviére – www.larazon.es
“Juan Jesús Rodríguez dio vida al personaje más ingrato de la ópera, el pérfido Conde de Luna, uno de los roles más exigentes técnicamente de la literatura musical verdiana para la cuerda de barítono, y contar con el cantante onubense era, de antemano, una garantía que se demostró sobre el escenario. Rodríguez exhibió una sintonía completa con la vocalidad verdiana, merced a una voz de noble y rotundo timbre y a un dominio del fraseo amplio. Así lo evidenció en su interpretación de «Il balen del suo sorriso», resolviendo la temible dificultad del legato verdiano con una solvencia y con una distinción en la línea de canto que el público premió merecidamente con una ovación entusiasta. Rodríguez completó una actuación notabilísima en lo vocal y esmerada en lo escénico, a la que poco se le puede reprochar, si no es acaso que su proyección no fuera más generosa, pues en algunas escenas concertantes, la voz del barítono, sin ser nunca insuficiente, quedó un tanto empalidecida por la de algunos compañeros, que ocasionalmente mostraron mayor opulencia sonora. Ahora bien, ello no quita que la de Rodríguez fuera, seguramente, la actuación más bien equilibrada de la tarde.”
Xavier Borja – www.codalario.com
“Juan Jesús Rodríguez was quite good as Count Luna, with an important voice that is very well-suited for Verdi’s baritones. He was outstanding in the ‘Il balen del suo sorriso’ aria.”
Two fine casts in Il trovatore at Barcelona’s Liceu – Seen and Heard International
ANDREA CHENIER, Berlin, Deutsche Oper – Junio 2022
“Rodríguez als Carlo Gérard nicht einen Deut zurück. Mit potenter Höhe, strömender Fülle und virilem Ausdruck bot auch er eine grandiose Leistung – stürmisch akklamiert sein großer Monolog „Nemico della patria“ im 3.Akt.”
Bern Hoppe – Berlin Do Wa